Le philhellène portugais António Figueira de Almeida (collection SHP)

Article de Maria Manuela Tavares Ribeiro, Professeure titulaire émérite de la Faculté des Lettres de l’Université de Coimbra. Chercheure au Centre d’Etudes Interdisciplinaires de l’Université de Coimbra

Après 1820 au Portugal, le débat politique sur les formules concrètes de gouvernement et le régime constitutionnel et parlementaire devient de plus en plus vif. Afin qu’advienne le changement politique auquel ils aspirent, beaucoup tiennent pour nécessaire une pratique insurrectionnelle, dont la viabilité et l’internationalisation se font jour, au cours de la décennie 1820-1830, dans l’espace européen.

C’est dans cette conjoncture révolutionnaire que les libéraux portugais exilés entrent dans la voie de l’insurrection et de l’internationalisme. La solidarité entre les partisans du mouvement révolutionnaire et de l’internationalisme apparaissait indispensable, seule l’union des forces à l’échelle internationale pouvant favoriser chacune des subversions nationales. La cause des peuples – d’Espagne, d’Italie, de Portugal, de France et de Grèce – était la même – celle d’un mouvement patriotique européen, et non pas d’une “conjuration internationale”, quedénonçaient les agents de l’absolutisme. Ainsi, constitutionnalisme, soulèvements insurrectionnels et internationalisme expliquent l’atmosphère de conspiration régnant alors dans toute Europe[1].

Dans ce contexte, la composante militaire est un aspect essentiel de la stratégie politique “como fórmula de subversión al servicio del liberalismo de la época”[2].

Durant la période libérale, après la révolution de 1820, au Portugal, la relation avec les libéraux étrangers se resserre et on voit grandir l’intérêt pour les mouvements révolutionnaires en Espagne, en Italie, en Grèce. Révolutionnaires libéraux et militaires portugais vont prendre part à ces mouvements, notamment en Grèce.

Les libéraux portugais se tournent vers la Méditerranée. Voyons pourquoi.

Le Portugal avait subi l’invasion des armées napoléoniennes à partir de 1808. La Cour, avec le roi João VI et de nombreux membres des élites, s’était installée au Brésil. La vieille alliance avec l’Angleterre se maintenait. Il importait de protéger le vaste empire portugais dans l’Atlantique et seule la force navale anglaise permettait de le faire ; il était urgent de défendre le pays face à une possible invasion des armées espagnoles et françaises. Et cela en dépit de la diversification du commerce externe avec la France, avec l’Italie, en plus de l’Angleterre.

La monarchie portugaise représentait, pour l’indépendance de la Grèce, un appui stratégique à la révolution. Ce qui explique la présence de Nikolao Kefalas au Portugal en 1822 précisément au moment où la question de l’indépendance du Brésil absorbait l’attention du gouvernement portugais. La délégation grecque repartit de Lisbonne pour Rio de Janeiro, et des documents montrent l’intention de l’un des fils de João VI, D. Pedro, libéral, ou D. Miguel, légitimiste, de monter sur le trône grec. On lit dans le journal O Campeão Portuguez qu’une telle prétention suscita une polémique. Mais la question de l’indépendance du Brésil faisait passer au second plan la prétention de la Grèce, ce qui fut considéré comme un “acte de couardise de la part du gouvernement portugais”[3]. En 1822, le libéral José Liberato Freire de Carvalho écrivait : “Le Capitaine Nicolas Chiefala … espère que son passage à Lisbonne rapportera quelque chose de plus pour les intérêts mutuels du Portugal et de la Grèce”[4].

Une des causes qui ont suscité le plus d’enthousiasme en Europe dans les années 20 du 19e siècle, parmi les libéraux de diverses nations, fut l’indépendance de la Grèce. En 1821, les Grecs se révoltaient contre l’Empire Ottoman et, en peu de temps, le philhellénisme se répandait dans l’Europe entière. En 1822, des comités grecs s’étaient formés à Madrid, Stuttgart, Munich, Zurich, Berne, Genève, Paris, Marseille, puis aux Etats-Unis. De nombreuses personnalités soutenaient les causes libérales européennes, particulièrement celles de la Péninsule ibérique, les italiennes et la grecque. On y voyait autant de luttes, légitimes, pour l’indépendance, contre la soumission à un pouvoir politique étranger, France, Autriche, Empire Ottoman[5].

Mais le mouvement libéral se renforce au Portugal avec les révolutions libérales en Espagne, en Italie, en Grèce. Le grec Nicolao Kefalas et le ministre portugais Silvestre Pinheiro Ferreira entament des pourparlers. Pinheiro Ferreira adresse une lettre au prince Alexandros Mavrokordatos et au métropolite Ignace leur proposant une alliance politique qui serait négociée avec le gouvernement de Napoli di Romania (Nafplio)[6], ce qui attestait l’importance attribuée à l’espace méditerranéen, régénéré par la liberté, dans l’émergence d’un nouvel ordre international. Le Portugal devait s’y intégrer. Le moment était particulièrement opportun alors que le Brésil s’affranchissait de la tutelle portugaise[7].

La fédération méditerranéenne

Selon le ministre portugais de la Guerre et des Affaires Étrangères, Silvestre Pinheiro Ferreira, grand admirateur de la culture classique grecque, l’insurrection hellénique contre le “despotisme musulman” devait avoir des répercussions profondes sur le continent européen. Il affirmait: “la cause de la défense de la Grèce est notre cause. C’est pourquoi les efforts pour la faire triompher devraient être communs à tous les peuples qui, comme le peuple grec, se sont constitués en nations par leur énergie propre”[8].

A cette lumière, le ministre portugais proposait une union politique avec la Grèce, sous la forme d’une fédération élargie à l’Espagne. Une ligue méditerranéenne, assurait-il, “ferait trembler les trônes des despotes”. Cette ligue annoncerait l’abolition des décisions prises au Congrès de Vienne (1814-1815). Une telle fédération des puissances méridionales proposée au gouvernement grec par le ministre portugais constituerait la première étape de la “Grande Fédération des peuples libres”. Elle serait la meilleure façon de garantir l’indépendance des nations. Le modèle à suivre, à ses yeux, était le système fédératif des États-Unis, avec un parlement commun des nations libres fédérées[9].

Le ministre Silvestre Pinheiro Ferreira considérait comme stratégique le déploiement d’une politique méditerranéenne fondée sur la solidarité libérale internationale. Il le montrait dans sa proposition d’alliance avec la Grèce formulée en 1822. Cependant, l’envoyé anglais était arrivé à Lisbonne. Il faut faire pression sur l’allié britannique afin de garantir le régime libéral et d’éviter des attaques de l’étranger. La Méditerranée était en effet pour les libéraux portugais l’espace qui pourrait diminuer, sinon rompre, la vieille alliance luso-britannique. Cette idée d’un internationalisme méditerranéen destiné à résister à l’Angleterre perdure dans la décennie 1820 et pendant la guerre civile portugaise de 1832-1834 entre libéraux et légitimistes.

Une question se pose alors : cette proposition de fédération est-elle une tentative pour construire un nouvel ordre international?

Favorisé par cette atmosphère anglophobe, un sentiment antibritannique grandit au sein de la révolution libérale portugaise. Certains révolutionnaires portugais déplorent l’assujettissement à l’Angleterre et la situation du Portugal, y voyant une “colonie de sa colonie ”. Un tel affaiblissement était causé, d’un côté, par la sortie au Brésil des capitaux avec la Couronne et les élites et, de l’autre, par une politique impérialiste anglaise qui se maintint après le Traité de 1810. Selon le libéral José Liberato Freire de Carvalho et le député libéral Manuel Borges Carneiro, l’indépendance du Brésil réduisait en effet le Portugal à l’état de colonie britannique.

La présence à Lisbonne en 1828 de l’ambassadeur anglais William A’Court, qui avait été présent à Palerme en 1814 lorsque fut abolie la constitution sicilienne et, à Madrid, en 1823, quand succomba le régime libéral, renforça la solidarité des libéraux portugais avec les révolutionnaires de l’Europe méridionale[10]. Rappelons par exemple le sentiment d’un illustre écrivain romantique, Almeida Garrett, dans son livre Portugal na Balança da Europa, de 1830, quand il se réfère à la position du Portugal dans le nouveau cadre international. Pour Garrett, avec la régénération de la Méditerranée, le Portugal serait en mesure de résister à la tutelle britannique.

Le volontariat militaire – une autre forme d’exil

On assiste à un nouvel exode des libéraux à partir de 1828, au moment où est rétabli l’absolutisme au Portugal sous l’égide de D. Miguel. A Londres, avec l’action diplomatique du Marquis de Palmela, le projet fédératif se voit abandonné et on cherche à obtenir un renforcement de l’appui de l’Angleterre. Ainsi, dans les années 1830, au cours de la période de la guerre civile entre libéraux et contre-révolutionnaires le projet méditerranéen perd de sa vigueur. Le Portugal allait se tourner dans les années 1830 vers l’Atlantique, afin de s’émanciper de la tutelle britannique, en consolidant son empire colonial africain[11]. Rien d’étonnant à ce que les libéraux aient défendu une liaison avec l’Espagne constitutionnelle[12].

Les libéraux portugais du groupe de 1823 participent avec des exilés espagnols à des tentatives de putsch militaire. Il se trouve que quelques-uns manifestent, du fait de leur engagement libéral, un intérêt particulier pour le volontariat militaire international. Par exemple, dans les mouvements d’indépendance latino-américain et grec. C’est le cas d’António Figueira de Almeida, exilé du groupe de 1823, qui fait partie d’un détachement militaire philhellène, en Grèce[13].

Militaire de carrière, né à Elvas en 1781, il était fils et petit-fils de militaires. Il participa aux campagnes de la Guerre Péninsulaire contre les troupes napoléoniennes en 1808, 1811 et 1813, ce qui lui valut une décoration en récompense de ses actions valeureuses à Fuentes de Canto, dans la province de Badajoz, en Estrémadure. Il combattit en Espagne contre les troupes du Duc d’Angoulême.

António Figueira de Almeida, “très connu à Lisbonne”, fut relégué à Elvas, en Alentejo, pour avoir participé à une conjuration libérale le 24 août 1823 contre le gouvernement anti-libéral qui s’était formé à la suite du soulèvement militaire contre-révolutionnaire de la Vilafrancada. Cette conspiration d’Elvas avorta après l’interception d’une correspondance qui y faisait allusion. La révolte comptait avec la collaboration de libéraux portugais et espagnols ainsi que d’émigrés portugais résidant dans la ville espagnole de Badajoz[14]. Figueira de Almeida rejoint alors la Grèce.

En août 1826, ayant le grade de colonel de cavalerie, il se distingue comme chef de corps à Tripoli sur ordre de Teodoro Colocotronis. Et en mars de l’année suivante, il combat sous les ordres de George Karaiskakis en Attique pour défendre Athènes. Sous les ordres de Fabvier, il débarque à Chios le 18 novembre 1827.

Déjà à Égine, le 29 août 1829, il est nommé inspecteur de cavalerie régulière chargé d’organiser le corps de cavalerie et, le 22 janvier 1833, gouverneur militaire de Nafplio, et de ses forts comme celui de Palamède. Il quittera son poste pour l’occupation, le 20 mai 1832, de l’armée française. Citoyen d’honneur de Nafplio (1832), il est promu général sous le gouvernement d’Agostino Capodistria[15]. Il devient gouverneur militaire de Missolonghi le 3 juin 1837, et c’est alors qu’il réprime la révolte du colonel N. Zervas.

A révélé ses compétences politiques en tant que gouverneur militaire de Nafplio en 1830, gouverneur militaire d’Égine (Aegina) en 1833, et de Missolonghi en 1834. Le 2 mars 1832 lui fut conféré, en Grèce, le grade de général. Il participa à la capture de l’assassin du gouverneur Ioannis Capodistria[16] et réprima, comme j’ai déjà écrit, la révolte du colonel Zervas en 1837. Mariée à une Grecque, Zoé Mavrokordatos, il eut deux fils, dont l’un, Manuel, combattit en 1866 et 1870 contre l’Autriche et la France[17]. Figueira de Almeida est mourut à Betaglia, Venise, le 21 janvier 1847. En Grèce, António Figueira de Almeida, “héros de la Guerre d’Indépendance de la Grèce”, reçut plusieurs décorations comme la Croix d’Or de l’Indépendance et la Grand-Croix de l’Ordre Hellénique et, au Portugal, par décret du 15 mars 1839, il fut fait Chevalier de l’Ordre du Christ[18].

L’ambassadeur de Grèce au Portugal, Ioannis A. Metaxas, considère António Figueira de Almeida comme “l’un des co-fondateurs de l’armée grecque moderne, que lui et ses descendants servirent héroïquement. Ils ont suivi des trajectoires exemplaires pour tous les Grecs et tissèrent des liens solides entre les peuples”[19]. C’est là un exemple marquant d’un mouvement patriotique et de solidarité internationale. Il a son portrait dans l’Exposition permanent du Musée National d’Histoire à Athènes.

Nous dirons pour conclure que les libéraux de différentes origines, une fois en exil, continuèrent à promouvoir leur cause, soit dans les journaux et les manifestes politiques, soit en prenant part à des insurrections, révoltes et révolutions. L’émigration favorisa les liens politiques avec les pays qui accueillirent les exilés et approfondit la solidarité libérale internationale au profit de la Sainte Alliance des Peuples, en opposition à la Sainte Alliance des rois[20].

“… les exilés portugais n’abandonnent pas leur engagement politique à l’étranger. Comme les émigrés libéraux… ils continuent de promouvoir la cause de la liberté… En outre, leur libéralisme est très internationaliste, de sorte qu’ils se montrent solidaires des autres causes libérales contemporaines, collaborent aux complots des autres exilés, prennent la plume ou l’épée en leur faveur et participent aux luttes progressistes des pays où ils trouvent refuge […]. Parfois leur engagement libéral s’exprime sous la forme du volontariat militaire internationale en faveur des indépendances latino-américaines ou grecque”[21].

[1] Irene Castells Olivan, “Constitucionalismo, Estratégia Insurrecional e Internacionalismo Liberal en la lucha contra el Antiguo Regimen español (1823-1831)”, Revista de História das Ideias, n.º 10, Coimbra, FLUC, 1988, pp. 486-487.

[2] Idemibidem.

[3] Carlos Daniel de Castilhos, “A Casa de Bragança e a Coroa Grega: uma cartada nas relações internacionais da Grécia revolucionária em 1822”, in XIV Encontro Regional da ANPUH, Rio de Janeiro, 2010, pp. 1-8.

[4] José Liberato Freire de Carvalho, O Campeão Portuguez em Lisboa, ou o Amigo do Povo e do Rei Constitucional, vol. 1, Lisboa, Typographia Rollandiana, 1822.

[5] David Brewer, The Flame of Freedom. The Greek War of Independence, John Murray, Londres, 2001; Denys Barau, La cause des Grecs. Une histoire du mouvement philhellène (1821-1829), Paris, Honoré Champion, 2009; William St. Clair, That Greece Might Still Be Free. The Philhellènes in the war of independence, Cambridge, Open Book, 2008.

[6] Nicolao Kefalas est un grec navigateur et aventurier des années de la révolution. Il a atteint l’Amérique et les Indes où il aurait collecté de l’argent pour la révolution. Il a visité de nombreux pays comme l’Angleterre, la France, l’Italie, la Palestine, la Serbie et a noué des relations avec le Pape et le Patriarche de Constantinopla et d’autres dirigeants européens de l’époque.

Alexandros Mavrokordatos est origniaire d’une grande famille de Constantinople, de la classe dite Phanariote, dont plusieurs membres ont gouverné pendant la période Ottomane. Alexandros a été un important homme politique dans le cadre de la révolution avec de grandes liaisons avec les cours européens.

Le métropolite Ignatio fut métropolite de Arta, Hongrie, Valachie et à Bucarest. Un homme lettré.

[7] Grégoire Bron, “Il mediterraneo dei portoghesi all’inizio del XIX secolo: diplomazia e internazionalismo liberale, 1808-1835”, Daedalus, 5/2014, pp. 121-144.

[8] ANTT, MNE, Livro 175.

[9] ANTT, MNE, Livro 175.

[10] Libelle anonyme, [Carvalho, J.P.R.] (1830), Influence du ministère anglais dans l’usurpation de Don Miguel, Rennes, Mme V. Frout. Cf. Grégoire Bron, “Il mediterraneo dei portoghesi all’inizio del XIX secolo: diplomazia e internazionalismo liberale, 1808-1835”, Daedalus, 5/2014, p. 132.

[11] Valentim Alexandre, Os sentidos do império. Questão nacional e questão colonial na crise do Antigo Regime português, Porto, Afrontamento, 1993. Cf. Grégoire Bron, art. cit., pp. 121-144.

[12] José Liberato Freire de Carvalho, O Campeão Português, n.º 22, 16 de Julho de 1820.

[13] Henrique de Campos Ferreira Lima, “O General português António Figueira de Almeida, herói da guerra da Independência da Grécia”, Boletim do Arquivo Histórico-Militar, n.º 9, Lisboa, 1939, pp. 253-264 et O Portal da História. Páginas Pessoais.

URL: https://www.arquet.pt/portal/pessoais/figueiragrecia_1821.html.Voir Grégoire Bron, “L’exil libéral portugais du début du XIXe siècle (1808-1934)”, Mélanges de la Casa de Velázquez, nouvelle série, 48-1, 2018, pp. 315-321. URL: http://journals.openedition.org/mcv/8021. Lire, du même auteur, “La diplomatie du libéralisme portugais et la solidarité aristocratique internationale (1828-1832)”, Ler História (online), 68, 2015, pp. 9-31.

URL: http://journals.openedition.org/lerhistoria/1677.

[14] “Documentos relativos ao general António Figueira de Almeida”, Boletim do Arquivo Histórico Militar, n.º 12, 1942. Cf. Isabel Nobre Vargues, “Insurreições e revoltas em Portugal (1801-1851). Subsídios para uma cronologia e bibliografia”, Revista de História das Ideias, n.º 7, tomo 2, Coimbra, FLUC, 1985, p. 534.

[15] Agostino Capodistria (1778-1857), fut frère de Ioannis Capodistria premier gouverneur de la Grèce.

[16] Ioannis Capodistria fut ministre des affaires extérieures de la Russie et ensuite premier gouverneur de la Grèce (1831-1832). Il succédant à son frère Ioannis (1776-1831), qui a occupé le poste de gouverneur en Grèce entre 1827 et 1831. Élu chef d’État de la Première République Hellénique (1827-1831).

[17] Eduardo de Carvalho, “Portugueses na Grécia. O general Almeida”, Ocidente. Revista Portuguesa, vol. III, 1938, pp. 85-89. Cet auteur était Consul Général du Portugal en Grèce. Un petit-fils de Figueira de Almeida a participé à la guerre gréco-turque de 1897 et a été volontaire dans la guerre des Balkans de 1912. Il y a, encore aujourd’hui, des descendants en Grèce.

[18] Ioannis A. Metaxas, “General António Figueira de Almeida, herói da Guerra da Independência da Grécia”, Diplomática, n.º 36, Fevereiro/Abril, 2021. URL: https://pt.calameo.com/read/005945488f9e5a9cdda91, pp. 30-33.

[19] Ioannis A. Metaxas, art. cit., Rodrigo Elias, Rodrigo Elias, “Uma cabeça, muitas coroas”, Revista de História da Biblioteca Nacional, n.º 74, novembro, 2011 e Grande Enciclopédia Helénica, edição Pyrsos, Atenas, 1928.

[20] Grégoire Bron, “La diplomatie du libéralisme portugais et la solidarité aristocratique internationale (1828-1832)”, Ler História, 68, 2015, pp. 9-31. http://doi/10.4000/lerhistoria/1677.

[21] Grégoire Bron, “L’exil libéral portugais du début du XIXe siècle (1808-1834)”, Mélanges de la Casa de Velázquez, nouvelle série, 48-1, 2018, pp. 315-321. Voir aussi Pappas, Vasilios N. (Ed.), Philo-hellénisme en Macédoine (XIXe-XXe siècles), Thessalonique, Société d’Études Macédoniennes, Bibliothèque Macédonienne, n.º 113, 2021, pp. 45-54 et Idem, António Figueira de Almeida. Un portugais grec et l’histoire de sa famille, Thessalonique, Société d’Études Macédoniennes, Bibliothèque Macédonienne, n.º 114, 2021.