The SHP participates as a cooperating institution in Initiative 21 of the 14 foundations and the National Bank of Greece, in the actions to celebrate the 200th anniversary of the Greek Revolution against the Ottoman yoke. The Initiative 21 prsented already 130 actions during an event at the Concert Hall of Athens (Megaron). The SHP participates in 11 of them, while it organizes alone many other actions in Greece and internationally.

The victory of freedom against tyranny, the exit from the darkness of slavery and the barbarism of cultural silence, to the spiritual light of the Hellenic Ecumenical Civilisation requires constant upgrading to principles and time values​!

You can find more information here.

Greece – allegory
Unknown German painter, probably from Munich. It presents a Greek mother with her child in an allegorical composition symbolizing the survival of Hellenism and its identification with the ancient Greek culture of which it remains a guardian. The painting belonged to the personal collection of the Bavarian prince Ludwig Ferdinand (1859-1949). Oil on canvas. 99 cm x 121 cm. Collection of SHP

Dear friends,

2019 was a particularly creative year for the Society for Hellenism and Philhellenism.

We organized 3 major events in March, June and December 2019. You can find the video of our last event here.

We designed and support constantly the website of SHP (www.eefshp.org), as well as our Facebook page (Hellenic Society and Philhellenism). We have put together an impressive musical ensemble, “Byron’s Muse”, and we already prepare 3 publications and the production of a music CD.

In 2020, we will hire permanent staff to support our goals and exhibit our collection, we will cultivate relationships with the academic community, and we will prepare an extensive program of audiovisual productions, events and activities in Greece and internationally, both for 2020 and above all, for 2021.

Our aim is to promote the principles of Hellenism and Philhellenism internationally, and to encourage the societies inspired by them, to find a position and an equal role on the side of the Greeks, who continue to be the guardians of the humanistic values. We will aim to launch a new philhellenic movement for the 21st century.

We thank you all for your interest in contributing to our work. In this regard, we are preparing a framework for the involvement of our friends and volunteers, which will be soon presented to you.

We wish you all a Merry Christmas and a Happy and Creative New Year 2020.

Society for Hellenism and Philhellenism

info@eefshp.org

An original research on the fate of the fighters of Alexander Ypsilantis that survived the lethal battles of the uprising in Moldavia and Wallachia in 1821.Many of them found refuge in Odessa and from there they started their dramatic journey of homecoming to Greece. Their farther destination was Marseilles, from where they were going to embark in ships and sail tothe Aegean. Their course was beset with difficulties.

Fugitives, in rags and starving, exposed to harsh winter elements. Many of them succumbed to these hard conditions while they were making their way through Russia, Poland and Germany. When they reached Switzerland, they were impeded by the policy of the Great Powers, while France blocked their path.

Swiss, organized in more than 100 philhellene associations, offered them hospitality in various

cantons, where they were met with moving support from citizens, from the church, and from the Press. Philhellenes describe in various publications of the era the daily lives of their guests. In their testimonies, which are presented here in Greek translation, they record stories and names of the fugitives, as well as their fight for freedom. Finally, France gives in, and, after a 3.000 km long journey, the Greeks reach Marseilles in 1823. For 158 of them, that boarded three ships, the dream of homecoming becomes reality…

Size: 17 x 24 cm.
Pages: 192
Illustrations: 50
Binding: paperback with flaps
ISBN: 978-618-5209-51-3
Language: Greek

KAPON EDITIONS
23–27 Makriyanni str.,
117 42 Athens, Greece,
Tel.: 210 9235098
Fax: 210 9210983
www.kaponeditions.gr
info@kaponeditions.gr

19.11.2019, 18h00, Auditorium Theo Angelopoulos, Institut Français d’Athènes

Au principe du « moment philhellène de fin de siècle » en France se trouve le constat que le philhellénisme est un mouvement transnational qui dépasse le contexte historique de son émergence publique –les années 1820- et dure au moins jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Dans les années 1890 les « affaires de Crète » et la guerre gréco-turque de 1897 font ressurgir l’élan philhellène en France et en Europe méditerranéenne.

Les intellectuels, publicistes et artistes jouent un rôle éminent dans cette mobilisation politique qui débouche sur une nouvelle vague, peu connue mais lourde de conséquences, de volontariat armé international.

Nous nous proposons de reconstituer l’engagement des universitaires parisiens et les enjeux d’une mobilisation philhellène où voisinent les idéaux de la « diplomatie des
peuples », la mobilisation anti-ottomane après les premiers massacres hamidiens des Arméniens et les arguments culturels et littéraires de défense d’une civilisation commune autour du sort des Grecs.

Gilles Pécout est actuellement recteur de l’académie de Paris et de la région académique d’Ile-de-France et chancelier des universités de Paris.

Ancien membre de l’École française de Rome, il est professeur des universités à l’École normale supérieure de Paris (rue d’Ulm) et titulaire de la chaire « Histoire culturelle et politique de l’Europe méditerranéenne au XIXe siècle » à l’EPHE (Sorbonne-PSL).
Il a également dirigé plusieurs années avec Maurice Aymard, Georges Dertilis le séminaire « Nouveaux États méditerranéens » de l’EHESS dans le cadre de la chaire d’histoire néo-hellénique de l’EHESS occupée par Georges Dertilis et par Kostantinos Kostis.

Historien de l’Italie, il s’est intéressé au philhellénisme européen et achève une recherche sur les intellectuels et volontaires armés italiens et français en 1897. Il a dirigé avec Michel Espagne le volume Philhellénisme et transferts culturels dans l’Europe du XIXe siècle, RIG, 2005 et est notamment l’auteur de Naissance de l’Italie contemporaine, 1770-1922, (1997), Paris, Armand Colin, 2004 ; Penser les frontières de l’Europe XIXe-XXIe s., Paris, PUF, 2004 ; traduction et édition de Le livre Cœur, Edmondo De Amicis, Paris, Presses Rue d’Ulm, 2001, « Culture, éducation et nation dans l’Italie libérale ».

Gilles Pécout a publié 72 articles dans des revues scientifiques françaises et étrangères (Italie, États-Unis, Grèce, Espagne, Japon, Chine) et a été ou demeure membre du comité éditorial des revues : Le mouvement social, Histoire et sociétés rurales, European History Quarterly, Journal of Modern Italian Studies, Bollettino di Italianistica, Società e storia, Memoria e ricerca. Il a dirigé 28 thèses de doctorat en France et en Italie dont deux concernant les rapports avec la Grèce.

Professeur ou conférencier invité à l’Université de Crète (Réthymnon), à l’Université d’Athènes, il a dirigé le volet français du programme européen « Building on the Past » avec l’Université d’Athènes, l’académie de Bratislava et les universités de Londres-UCL, Bielefeld, Stockholm, Groningue, Séville et Lisbonne (ICSTE) qui a favorisé la mobilité des doctorants entre France et Grèce.

Entrée libre, traduction simultanée

 

The lecture will take place on Tuesday, 8 October 2019 at 19:30 in the Stoa Vivliou Gallery (Pesmazoglou 5)

The event is being organized by the College of Emeritus Professors of the University of Athens

The President Dionysios Kokkinos

The Secretary General of Panagiotis Siskos

Those who wish will receive a certificate of lecture attendance.

Le Philhellénisme a été un phénomène politique, social et artistique majeur, propagé partout en Europe à cause de la Guerre d’indépendance Grecque contre les Ottomans en 1821. En essence, le Philhellénisme, dans le sens d’admiration et d’amour pour l’esprit de l’Hellénisme, a des racines anciennes. Il se présente en Rome antique avec comme représentant typique Cicérone. Dans la Renaissance et les Lumières sont contenus des éléments Philhellènes forts, tout comme nous pouvons en retrouver chez les leaders, idéologiques et militaires de la Révolution Américaine.

Ce qui fait du Philhellénisme un mouvement unique, c’est sa grande expansion à tous niveaux sociaux, ainsi que son expression multidisciplinaire à travers la musique, la peinture et les arts plastiques, et même l’art décoratif. En France le phénomène a duré pendant plusieurs décennies, combiné parfois avec le mouvement de l’Orientalisme, surtout en peinture.

Depuis, il y a eu plusieurs mouvements de sympathie et de solidarité de l’opinion publique envers des peuples en tourmente, mais aucun n’a atteint l’ampleur et la force du mouvement Philhellène. La raison n’est autre que le fait que cette expression de solidarité envers les Grecs a comme raison ultime le sentiment d’une dette spirituelle, ou mieux, le sentiment que la cause grecque concerne la substance même de chaque peuple européen, de tout homme et de toute société qui appartient à ce qu’on définit comme la civilisation occidentale.

Le catalogue des Philhellènes dans le domaine des arts et des lettres abonde des personnalités. Les chefs mêmes du Philhellénisme font partie de ce domaine: le Président du Comité de Paris, François- René de Chateaubriand, Lord Byron en Angleterre et Goethe an Allemagne avec le moins connu, mais fervent Wilhelm Müller. En peinture, le sommet qui fut Eugène Delacroix, lequel avait présenté à l’exposition du 1826, « Pour les Grecs », à la Galerie Lebrun, son œuvre fameuse « La Grèce sur les ruines de Missolonghi », aujourd’hui au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.

Dans le domaine de la musique, de nombreux compositeurs, fameux et moins fameux, inspirés par des poèmes Philhellènes ou en adaptant d’autres, ont fait de leur muse le serviteur du mouvement Philhellène! Le dénominateur commun de ces textes mis en musique a été le souhait irrépressible des peuples européens pour que la civilisation triomphe sur la barbarie et la croix sur le croissant.

La thématologie comprend plusieurs références et comparaisons avec la gloire de la Grèce antique et la résistance héroïque des Grecs, hommes, femmes et enfants contre le tyran barbare.

Les Philhellènes s’organisent en groupes de type société ou comité et entreprennent des actions, des collectes de fonds ou des simples cotisations, afin de rassembler de l’argent pour la cause. Une forme d’événement de soutien était la soirée musicale avec des chansons Philhellènes, suivie par une collecte de fonds. C’était les femmes de la grande bourgeoisie et de la noblesse qui étaient les plus ferventes organisatrices et qui – chose méconnue – ont fourni et même tissé la plupart des drapeaux de la Guerre d’Indépendance en Grèce.

Des 300 ou presque chansons Philhellènes connues, composées en Europe et aux Etats-Unis, plus de 200 sont composées en France. Par des grands compositeurs comme Berlioz, Rossini, Gounod ou Adam, jusqu’aux amateurs dont plusieurs nobles. La création abonde, comme note Georges Kostantzos (« La Muse Philhellène »), autour des deux grands moments de la Guerre: La prise de Missolonghi et la Bataille de Navarin. Après 1830, la cause ayant obtenu, elle se raréfie.

Les titres des chansons, qui étaient éditées avec au recto des œuvres des grands graveurs de l’époque, révèlent les causes de l’émotion et de l’inspiration créative des compositeurs: « Le Chant des Grecs », « Leonidas à Thermopyles », « La France aux Grecs », « Le réveil des Grecs », « La veuve de Marcos Botsaris », « Byron au champ des Grecs », etc.

Une mention spéciale se doit pour les œuvres de plus grande échelle, comme « La scène Héroïque pour la Révolution Grecque » par Hector Berlioz (1825), le mélodrame « Le dernier jour de Missolonghi » par Louis Ferdinand Hérold et le summum « Le Siège de Corinthe » de Gioacchino Rossini, tragédie lyrique en trois actes présentée au Théâtre de l’Académie Royale de Musique le 9 octobre 1826, avec le but unique de collecter des fonds pour les Grecs. Cette œuvre impressionnante, transcription ou reprise d’une œuvre déjà présentée « Maometto II », finit avec la décision héroïque des chefs militaires et religieux des Grecs de Corinthe de mourir plutôt que se rendre à Mahomet II.

La première grecque n’ait eu lieu que 170 ans après, suite à une proposition insistante que j’avais formulé à l’Opéra d’Athènes, le temps de ma participation au Conseil de Direction en 1992.

Ce n’est pas un hasard que le compositeur du « Voyage à Reims » où l’on célèbre l’idéal européen ait été celui qui a chanté l’idéal politique et spirituel du Philhellénisme.

 

The French Ambassador in Greece, organizes an event at the French Embassy with the Society for Hellenism and Philhellenism on 13 June 2019 (19.30) on Philhellenism in France and its influence on music and the arts during the War of Independence of 1821.

The event includes two speeches, an exhibition of philhellenic objects related to the subject (paintings, watches, porcelains, documents, books, music scores, theatrical plays, etc.), and a concert of classical music with philhellenic compositions (baritone: Nikos Karagiaouris, piano: Maria Papapetropoulou).

 

 

 

The Society for Hellenism and Philhellenism participated in the event of the erection of the Memorial for the American Philhellene Dr. Samuel Gridley Howe in Aegina.

The event was held with great success on Monday 15 April 2019 in Aegina, which honored the great American Philhellene Dr. Samuel Gridley Howe, the humanitarian doctor who offered his medical services and also fought alongside the 1821 Greek freedom fighters.

At the time of the establishment of the modern Greek state, Dr. Howe brought a large sum of money through the US, and made it available to alleviate the Greek refugees. In agreement with the first Governor of Greece, the port of Aegina (the first capital of the newly established Greek state), was reconstructed from this money, to stimulate the economic activity of the country.

The unveiling was made by US Ambassador Geoffrey R. Pyatt and Mayor of Aegina Dimitris Mourtzis. The Mayor’s and Ambassador’s greetings were preceded by the presentation of a letter sent by Dr. Howe’s descendants, made by Mr. Constantinos Velentzas, President of the EUROPEAN DYNAMICS group, and a speech by Mr. Vasilis Sotirakopoulos on Dr. Howe’s action in Aegina.

The monument, a relief bust of the great Philhellene, was set up at the harbor pier, at the initiative of the Port Authority of Aegina, Mr. Sotirakopoulos and the Association of Friends of the Historical and Folklore Museum.